Liliane Malenfant ou l'écriture comme un baume
« Savoir s’arrêter, écouter le silence, pour mieux accueillir la si nécessaire parole, celle qui apaise, celle qui répare. L’écriture comme un baume, un chemin de libération, lente, caressante. Je laisse les mots venir, consolante musique, ils fleurissent au plus doux de mon âme. »
Liliane Malenfant
À PARAÎTRE... fin octobre 2009
Dans le silence d’un père
Liliane Malenfant
Après La maison qui dort, un deuxième roman intimiste, écrit tout en finesse et poésie, pour nous emmener sur le chemin du pardon, de la douceur.
Une histoire de sentiments et de secrets gardés, tendrement éclairée de l’intérieur, où s’entremêlent les vies, les sensibilités, les trahisons, les paradoxes, les jeux de miroir, les quêtes d’identité, avec pour piliers centraux l’orgueil et la fuite.
Le sujet : Les retrouvailles d’un père et d’un fils
« Quel est donc cet instant qui rattraperait tous les autres ? Que peuvent bien rapporter de telles retrouvailles ? »
(Chap. 10)
Fâchés depuis longtemps, un père et un fils se retrouvent, presque à la dernière minute. Ils tentent l’impossible approche : oser s’aborder, se regarder, peut-être même se parler. Mais parviendront-ils à se réconcilier ?
Un face à face éprouvant, poignant, où vont pouvoir commencer à se gommer les aspérités. L’histoire d’une nuit singulière, chargée d’émotions, de regrets et de découvertes, qui va infiltrer entre eux comme un filet de lumière, les rattacher imperceptiblement en libérant tout ce qui était noué…
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Le mot de l'auteur
« C’est une de ces histoires si regrettables, si malheureuses, comme on aimerait qu’il n’en existe pas, de celles qui font parfois de beaux gâchis : une histoire de brouille familiale, de non communication, d’offense.
Comme dans mon premier roman, c’est encore un cheminement, une avancée. Mais ici, il s’agit d’un pas qui se fait enfin, d’un rapprochement, d’une vraie rencontre, d’un appel.
C’est un homme qui part à la découverte de son père. Il fait cet effort et ça en vaut la peine.
[…]
J’écris pour me plonger tout près du cœur et faire entendre ce qu’il inspire d’émotion, de tendresse, cette voix profonde et singulière qui ramène à soi pour mieux conduire vers l’autre, ce courant de vie propre à rétablir tant de choses essentielles.
Ce qui m’a poussée jusque Dans le silence d’un père, c’est justement cette aspiration à retrouver les liens qui nous tiennent, la source de notre humanité, celle qui peut nous faire voir autrement, avec plus de tolérance, de compréhension, celle qui peut nous aider à dépasser toutes les hargnes, les vifs ressentiments, les rancœurs, les malheureuses fâcheries capables de susciter le pire, celle qui peut nous apporter ce dont au fond nous rêvons tous : la paix, la sérénité.
Ce livre est l’histoire d’un pas vers la réconciliation et le pardon, un pas courageux qui se fait in extremis. »
Liliane Malenfant
DU MÊME AUTEUR
La maison qui dort
Paru aux Editions Siloë en septembre 2005, un premier roman très "sensible" sur une blessure personnelle. Un mélange subtil d’autobiographie et de fiction. Un livre parfumé de douceur et réconfortant.
Un sujet délicat : Le désir inassouvi de maternité
« Comme tant d’autres femmes, je sais ce que veut dire vouloir être maman. Entre la joie et la peine, j’ai surtout appris la difficulté de le devenir. Mais je n’ai jamais accepté d’être aigrie par toute cette histoire. Ni injustice, ni ressentiment, ni jalousie, ni même de la honte. Ça ne sert à rien. C’est exactement ce que je me suis dit, c’est ce que j’ai compris dès le commencement. Instinct de survie, sans doute.
Pour ne pas abîmer ce qui est si précieux, pour ne pas perdre totalement l’enfant qui est en moi, depuis toujours, et laisser s’éloigner celui qui n’est pas venu. »
Liliane Malenfant, le 21 octobre 2006
(Colloque nantais sur le désir d’enfant)
Loin de la complainte et de la seule souffrance, La Maison qui dort est un cri du cœur, l’histoire d’une longue attente, d’un cheminement, d’une lutte contre le désespoir.
C’est un chant, celui d’une femme éprouvée mais décidée à se relever, à rester dans la confiance, qui, tout en douceur, dit son amour à son mari, pour dépasser ce qui fait mal.
Un récit plein d’émotion et d’espérance autour de l’immense désir d’enfant. Une belle réflexion sur le couple et son devenir, sur l’importance d’être deux, d’être dans la parole.
Des mots salvateurs, intimistes, profonds.
Une écriture douce, empreinte de lucidité.
Lire quelques Extraits2
La Maison qui dort vu par les médias...
« Après des années d’attente et de déception, c’est souvent le couple qui "trinque". A quarante ans passés, Liliane a choisi de préserver le sien et, grâce à l’amour de son mari, elle tente aujourd’hui de faire le deuil de cet enfant par le biais de l’écriture. »
Cédric Gabay, Parlez-moi d’elles – Radio France Internationale
« D’abord, on refuse d’y croire. Puis, il faut bien faire le deuil de cet enfant que l’on ne portera jamais (…) Liliane : l’accouchement par l’écriture. Liliane Malenfant est l’auteure d’un très joli livre sur le désir d’enfant et la stérilité. »
Cécile Allegra, Marie-Claire
« Une lutte contre l’émotion et le désespoir. Aucune rancœur dans son récit poétique. »
Michel Godin, Ouest-France dimanche
« Un livre écrit et qui se lit à fleur de peau. D’une écriture douce, poétique et lucide, l’auteur livre son vécu. Elle nous fait partager ses ressentis et surtout délivre un magnifique message d’amour à celui qu’elle aime. Un renoncement à la maternité qu’elle nous livre comme un cri, sans pour autant renoncer à sa vie de femme et d’amoureuse. On ne peut s’empêcher d’être ému à la lecture de ce vibrant témoignage d’amour pour un homme, pour un enfant qui n’est jamais venu et pour la vie. »
Bibliothèque du site Internet La Passerelle
« Parler avec vous de votre parcours du combattant que vous avez mené pendant de nombreuses années. (…) Liliane, on va dire que votre histoire a fait naître en tout cas au moins ce livre, La Maison qui dort, paru aux Editions Siloë. »
Karine Le Marchand, Les Maternelles - France 5
« Un premier roman sur un sujet très délicat : le désir d’être mère. La Maison qui dort est un vibrant hommage au couple, avec ses bons moments et ses difficultés. Un vent de fraîcheur que cette aventure d’une femme déchirée qui surmonte tant bien que mal son envie d’un enfant pour démontrer tout l’amour qu’elle porte à son mari. »
Sylvain Delage, L’Écho de la Presqu’île
« Comme un beau rendez-vous avec soi-même et avec l’autre, un moment de plénitude où les choses peuvent enfin se poser, un chemin vers le cœur (…) comme une naissance, le début d’un chemin. »
Anne-Sophie Guibert, Vendée Matin
« Un livre pour se plonger tout près du cœur, pour réveiller ce qui était enfoui parce qu’il était temps, parce qu’il y avait tant de choses à dire. »
Françoise Lahuec, Le Journal du Pays Yonnais
« Ce récit de douleurs répétées reste un poème à la vie, un chant à l’amour, qui sort triomphant de l’épreuve même quand il ne porte pas de fruits, et une superbe réflexion sur le couple. »
Louis-Marie Le Roy, Le Journal de la Vendée
« Ce récit d’épreuves répétées pour l’immense désir d’enfant nous conduit à la victoire de l’amour au-delà des souffrances et des échecs pour que la maison reste debout. « Briser le silence, revenir à la source, retrouver les mots pour savoir et pour comprendre. Ils sont comme l’amour, ils ne s’arrêtent pas. »
Paul Morin, Encres de Loire
Le mot de l'auteur
« On me dit trois choses à propos de La Maison qui dort : que "c’est une belle déclaration d’amour", que "ce qui ressort, c’est cette force qui dépasse la souffrance" et que "mon nom sonne comme un pseudonyme, qu’il semble prédestiné pour parler d’une femme en mal d’enfant."
Moi qui écris à l’heure où tout s’arrête, où le temps nous donne une pause, pour le lâcher prise, pour le total abandon, je ne dirais qu’un mot, superbe, une fameuse phrase presque obsédante : "Je dors mais mon coeur veille." »
Liliane Malenfant